pierre chappuis, le miroir de l'été solitude

  Une brassée d’étincelles, ces braises   Les coquelicots, encore — niant la solitude, traces d’un incendie prêt à reprendre, papillons aux ailes repliées qu’agite, vraie folie de parler inassouvie, le moindre vent venu de la mer.                                                 Ensemble pour une fois (impossible) en pleins champs où tant de sépultures furent  creusées : salut, sur nos lèvres insouciantes, à ces brassées d’étincelles, ces braises éparses parmi les herbes sèches !   Pierre Chappuis, Le miroir de l’été , La Dogana, 2002, p.39.

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