20/07/2019
René Char, La fontaine narrative

Le martinet Martinet aux ailes trop larges, qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le cœur. Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le ciel serein. S’il touche au soleil, il se déchire. Sa repartie est l’hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour ? Sa panse est au creux le plus sombre. Nul n’est plus à l’étroit que lui. L’été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres, par les persiennes de minuit. Il...