14/04/2018
Paul Éluard, Le front couvert

Le battement de l'horloge comme une arme brisée La cheminée émue où se pâme la cime D'un arbre dernier éclairé L'habituel vase clos des désastres Des mauvais rêves Je fais corps avec eux Des ruines de l'horloge Sort un animal abrupt désespoir du cavalier À l'aube doublera l'écrevisse clouée Sur la porte de ce refuge Un jour de plus j'étais sauvé On ne me brisait pas les doigts Ni le rouge ni le jaune ni le blanc ni le nègre On me laissait...