08/04/2020
Bashô, Le Faucon impatient

Un éclair soudain dans les ténèbres s’en va le cri du héron Champignons des pins des feuilles d’arbres inconnus sont restées collées Automne s’en va quand elle a ouvert le main bogue de châtaigne Dans sa robe de plumes emmitouflées bien au chaud pattes du canard Ah le feu de braise du visiteur sur le mur l’ombre se profile Bashô, Le Faucon impatient , traduction René Sieffert, POF, 1994, p. 203, 207, 215, 241, 245.