20/03/2015
René Char, La pluie giboyeuse

Floraison successive La chaude écriture du lierre Séparant le cours des chemins Observait ue marge claire Où l’ivraie jetait ses dessins. Nous précédions, bonne poussière, D’un pied neuf ou d’un pas chagrin. L’heure venue pour la fleur de s’épandre La juste ligne s’est brisée. L’ombre, du mur, ne sut descendre ; Ne donnant pas la main, dut prendre ; Dépouillée, la terre plia. La mort où s’engouffre le Temps Et la vie forte des murailles, Seul le rossignol les entend Sur...