14/10/2014
Pierre Reverdy, La lucarne ovale

Grandeur nature Je vois enfin le jour à travers les paupières Le persiennes de la maison se soulèvent Et battent Mais le jour où je devais le rencontrer N'est pas encore venu Entre le chemin qui penche et les arbres il est nu Et ces cheveux au vent que soulève le soleil C'est la flamme qui entoure sa tête Au déclin du jour Au milieu du vol des chauve-souris Sous le toit couvert de mousse où fume une cheminée Lentement Il s'est évanoui Au bord de la forêt...