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                Quelle mue soudaine Te saisit ? Le vagir s’inscrit en toi, Te quitte. Le bégaiement du vieillard Te poursuit, t’abandonne. Quel est cet âge ?   Tu dresses la carte De ton corps. Désert de mots. Géographie de morsures. Tu secoues le planisphère. Un long sifflement te répond. Il n’y a plus personne.   François Muir, Toi l’égaré (poèmes inédits) , La Lettre volée, 2015, p. 13, 26.

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