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                  Le condamné à mort   […]   Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou   Que ma main plus légère et grave qu’une veuve   Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve,   Laisse tes dents poser ton sourire de loup.     O viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne,   Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.   Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main.   Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.   Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir,  ...

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