29/09/2013
Constantin Cavafy, Jours de 1908

Jours de 1908 Il s'est retrouvé cette année-là sans travail ; il vivait donc des cartes, du trictrac et des prêts. Une place, à trois livres par mois, dans une petite papeterie lui avait été proposée. Mais il la refusa sans hésiter. Ça n'allait pas. Ce n'était pas un salaire pour lui, jeune homme assez instruit, âgé de vingt-cinq ans. À peine s'il gagnait par jour deux shillings, ou trois. Que tirer de plus, pauvre garçon, des cartes et du trictrac dans les cafés...