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                       Jeux vagues la poupée   IV Où les oiseaux ne chantent pas, de quoi sommes-nous sevrés ? Où les blés ne poussent pas, que pouvons-nous espérer ? Ce monde sans amour, veuf du soleil, que nous est-il ? Il avait fait très froid et l’on avait très faim. La peur était en nous, dans la maison, dehors, éteignant tout. La mort, dernier sursaut de l’imagination. Le serpent passa sous la maison qui s’effondra.   Paul Éluard, Jeux vagues la poupée , dans Œuvres complètes, I , Pléiade/Gallimard, 1968, p. 1008.  

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