Raymond Queneau, Le chien à la mandoline, jeu de langage

          Encore une fois les hibous   J’allais à travers temps évoquant l’avenir Que j’avais vu la veille au sein de quelque rêve Et le long de l’espace au rebours de l’agir Je laissais s’écouler glauque et vive la sève   De grands arbres plantés à l’instar du menhir Pour marquer du soleil la fugitive trêve Et qu’à leurs pieds géants les ans viennent gésir En attendant le jour où l’homme se relève   Ni debout ni couchés des êtres à genous Plantaient leur front plaintif dans une terre aride La bouche...

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