10/09/2018
Isabelle Lévesque, Ni loin ni plus jamais

Ni l Certains de mes contemporains, et non des moindres — Jean-Claude Pinson, Nathalie Quintane —, écrivent qu’ils lisent de moins en moins de recueils de poésie, mais plutôt des essais, « sur la poésie, mais pas que » (1) . J’ignore si cet éloignement de la poésie vivante, des livres de poésie édités aujourd’hui est répandu, je sais cependant qu’il n’est pas bon d’être un poète mort : qui lit encore André Frénaud, Jean Follain ou Jean Tortel ? Mais si le poète a eu le mauvais goût de se suicider jeune, il a peu de chances de trouver des lecteurs à notre époque. C’est le...