17/11/2021
Shakespeare, Sonnets

81 Soit je vivrai pour composer ton épitaphe, Soit tu me survivras, moi pourrissant en terre, La mort ne peut d’ici dérober ta mémoire, Même quand je serai tout entier oublié Ton nom grâce à mes vers aura vie immortelle, Si je dois (disparu) mourir au monde entier, La terre m’offrira une tombe ordinaire Quand tu reposeras au fond des yeux des hommes. Tu auras pour tombeau mes doux et nobles vers Que reliront sans fin des yeux encore à naître Et des langues à venir rediront ton être,...