
Les ballades de la violence II Je suis un nain, je ne veux pas le savoir. Il y a une grandeur, je la fais mienne. La grandeur est la patrie. Je me glorifie en elle, pierre tombale sur mon enfer. Je n'ai pas haine pour l'ennemi — il me répugne. Démocrate, tu es un nain ! Moi je sais, moi je possède la lumière — toi, non. Voilà pourquoi je te promets la pendaison, conscience sacrilège de mon amour pour la grandeur que je n'ai pas. XI Je suis un pauvre, c'est une humiliation. Je hais la...