05/08/2015
Jean-Philippe Salabreuil, L'inespéré

Au corps perdu de la beauté Ô dans l’obscur délice de l’issue Vers toi qu’est-ce qui soudain m’illuminait D’une brûlure graciée lorsque je sus Qu’il est au-delà du suffocant ressaut de neige Dans l’être le feu d’un monde qui se leva ? Mais regarde une fois encore (et tu vas Te fermer bientôt sur l’or de la vie Comme l’œil noir de l’eau) mes yeux sont dans la mort ! Je te vois n’ai-je su te ravir à toi ravie Déjà que tu étais d’une aile blanche au corps Perdu de la beauté au creux de la terre Et ne t’aimerai...