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              26 décembre 1962     Désespoir en un mot qui ne tinte jamais Par les prairies brumeuses du poème On ne voyait dans l’ombre qu’ombres silencieuses Qui marchent qui s’écartent et renouent quand il gèle   Averse blanche de la lune comme d’une âme Un peu de neige ou le trop plein d’une fontaine Et le désespéré chantait encore à la Noël Pour ce qu’il y découvrait déjà d’aubes lointaines   Mais ce parfum d’avril au pied des pins la femme Odorante aux résines de lumière et tel Un soleil vivace...

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