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Janvier 1904   Ah ! ces nuits de janvier où je m’attarde à recréer par la pensée les lointains instants : je te retrouve, j’entends tes derniers mots, j’entends les premiers.   Nuits désespérées de janvier, lorsque la vision fuit, me laissant seul.   Qu’elle s’évanouit vite ! plus d’arbres, de rues, de maisons de lumières ; ton corps fait pour l’amour s(éteint, il se dissipe.   Constantin Cavafy, Jours anciens , traduction Bruno Roy, Fata Morgana, 1978, np.   Janvier 1904   Ah ! ces...

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