08/11/2019
James Joyce, Poèmes

Bahnofstrasse Les yeux qui rient de moi signalisent la rue Où je m’engage seul à l’approche du soir, Cette rue grise dont les signaux violets Sont l’étoile du rendez-vous et de l’adieu. O astre du péché ! Astre de la souffrance ! Elle ne revient pas, la jeunesse au cœur fou Et l’âge n’est pas là qui verrait d’un cœur simple Ces deux signaux railleurs cligner à mon passage. James Joyce, Poèmes , traduction Jacques Borel, Gallimard, 1967, p. 113.