12/02/2025
Jules Supervielle, Le Forçat innocent

Petite, petite, que veux-tu ? Est-ce une petite morte Qui se cache là derrière ? Non, elle est vivante Et voilà qu’elle sourit De manière rassurante. Un visage entre deux portes, Un visage entre deux rues, Plus qu’il n’en faut pour un homme Fuyant son propre inconnu. Jules Supervielle, Le Forçat innocent , dans Œuvres poétiques complètes, Pléiade / Gallimard, 1996, p. 253.