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                                   Je me tais devant les platanes nus et le ciel presque [je me tais] nuages brossés d’acier totalement tendrement tragiquement aimés bras levés, haut levés, dressés par dizaines érigés invoquant, suppliant intimant l’ordre intimidant de t’aimer     Pourquoi prends-tu cet air pensif ? parce que je pense à quelque chose une chair neigeuse une lumière poudrée une inadvertance rapide un nuage d’inconscience   [je me tais parce que je n’ai plus rien à dire...

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