19/01/2017
Anne Calas, Honneur aux serrures

Je me tais devant les platanes nus et le ciel presque [je me tais] nuages brossés d’acier totalement tendrement tragiquement aimés bras levés, haut levés, dressés par dizaines érigés invoquant, suppliant intimant l’ordre intimidant de t’aimer Pourquoi prends-tu cet air pensif ? parce que je pense à quelque chose une chair neigeuse une lumière poudrée une inadvertance rapide un nuage d’inconscience [je me tais parce que je n’ai plus rien à dire...