
Orage Tu te fracasses sur les arbres, tu crevasses les branches vives — la branche blanchit, le vert est broyé, chaque feuille se déchire comme bois fendu. Tu écrases les arbres de gouttes noires, tu tourbillonnes, tu fracasses — tu as rompu une feuille trop lourde dans le vent, accablée, elle pirouette et plonge, pierre verte. H(ilda) D(oolittle), Le jardin près de la mer , traduction Jean-Paul Auxeméry, Orphée/ La Différence, 1992, p. 107.