17/08/2014
Johannes Bobrowski, Terre d’ombres fleuves

Le mont des Juifs Voyage d’araignée, blanc, la terre se répandait en poussière de sable rougeâtre — forêt, comme chevelure de tresses, cri d’animal, lui heurtait la joue, herbe piquait ses tempes. Tard, lorsque le grand duc, bruissement de cent nuits, traversait le sommeil des genêts, il se levait dans le hallier frémissant des grillons pour voir un blême chemin de lune qui montait dans l’entrelacs des racines. Il regardait par-delà le marécage. Abrupt, indistinct, un reflet...