21/03/2013
Georges Limbour, Soleils bas

Les bergers sans moutons à Max Jacob Nous sommes d'un pays qui n'a pas d'arbres fruitiers Nos mains ont pressé le lait du sein de la cornemuse Nos cœurs saignent dans les mûriers pourquoi nos sœurs sont-elles laides si les légendes nous abusent Nous clouons les papiers blancs des bouquetières du midi sur les croix des cerfs-volants aux migrations indéfinies À ces cœurs mal équilibrés toute la plaine se suspend...