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10/04/2022

Georges Didi-Huberman, Gestes de l'air et de pierre

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              La plus juste parole n’est surtout pas celle qui prétend « dire toujours la vérité ». Il ne s’agit même pas de la « mi-dire », cette vérité, en se réglant théoriquement sur le manque structurel dont les mots, par la force des choses, sont marqués (1) . Il s’agit de l’accentuer. De l‘éclairer — fugitivement, lacunairement — par instants de risque, décisions sur fond d’indécisions. De lui donner de l’ air et du geste . Puis, de laisser sa place nécessaire à l’ombre, qui se referme, au fond qui se retourne à l’indécision qui est encore une décision de l’air. C’est...

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01/01/2022

Georges Didi-Huberman, Imaginer recommencer, ce qui nous soulève 2

      Dire il est temps , c’est tout autre chose que de dire on a le temps , par exemple. Celui qui croit pouvoir affirmer qu’il « a le temps », croit, en réalité, disposer du temps ou le posséder, l’« avoir » en quelque sorte, ce qui lui permettra toutes les manœuvres subjectives, toutes les procrastinations, tous les calculs, toutes les fuites, toutes les lâchetés politiques. Mais...

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06/12/2021

Georges Didi-Huberman, Niki Giannari, Passer, quoi qu'il en coûte

              (...) Après tout, les réfugiés ne font que revenir . Ils ne « débarquent » pas de rien, ni de nulle part. Quand on les considère comme des foules d’envahisseurs venus de...

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06/07/2020

Georges Didi-Huberman, Éparses

13/10/2018

Georges Didi-Huberman, Passer, quoi qu'il en coûte

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