05/07/2015
Raymond Queneau, Le chien à la mandoline

Voilà que j’assiste à un grand dîner officiel Après vous Après moi L’échange volatile De ces mots survolant le côtes de rastron Me semble en vérité de plus en plus futile Depuis que j’ai gâté de sauce mon plastron Pour aller au banquet des rois du mirliton Je m’étais habillé non sans un certain style On mangea de l’orange avec du caneton Et des petits gâteaux de chez Lefèvre-Utile Les yeux écarquillés je somnolais pantois Il y eut un discours puis deux puis trois Et moi-même admirant ma conduite...