29/08/2014
Franco Loi, Cinq poèmes

Moi j'embrasse le temps, et lui il m'emmène, c'est comme ça que fait le vent quand il te respire et on croit respirer de son souffle à lui. Maudite conscience de l'histoire, air des gens morts dans le rêve, mensonge qui te fait croire que ce serait la vie et c'est ce rien là qui passe dans la mémoire, patience ennemie du temps, buée sans regarder du souffle sur le miroir. Oh lumière déjà ombre quand nous la voyons, douleur de l'être pareille à l'air qui se connaît. Moi je regarde et ne regarde...