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Plus solitaire oiseau, qui donc le vit ?
Sur quel toit ? ou bête par monts et prés ?
Vide je suis de moi, car m’a laissé
mon âme même en larmes anéanti.
Je pleurerai toujours si grand profit,
peine et fiel me sera chaque bouchée ;
fièvre la nuit et le calme anxiété,
et champ de bataille sera mon lit.
Le sommeil, cette image de la mort,
surpasse en moi la mort, tant il est dur,
lui qui de ta vue m’ôte le trésor.
Car telle est ta grâce et ta beauté pure
que, si Nature a pu te donner corps,...
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À Aminta, qui s’est couvert les yeux de la main
M’ôte le feu, neige me fait faveur
la main sous qui tes yeux ont disparu ;
n’est pas moins dure avec qui elle tue,
ni moins de flammes anime sa blancheur.
Le regard boit d’incendies la fraicheur,
et volcan aux veines les distribue ;
le cœur amant d’une peur...
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Aminta, que se cubrió los ojos con la mano
Lo que me quita en fuego, me da en nieve
lo mano que tus ojos me recata ;
y no es menos rigor con el que mata,...
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