15/01/2019
Cioran, Syllogismes de l'amertume

Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes. Le bonheur est tellement rare parce qu’on n’y accède qu’avec la vieillesse, dans la sénilité, faveur dévolue à bien peu de mortels. La mort pose un problème qui se substitue à tous les autres. Quoi de plus funeste à la philosophie, à la croyance naïve en la hiérarchie des perplexités ? Le Réel me donne de l’asthme. Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter. Cioran, Syllogismes de l’amertume , Idées...