24/12/2017
Fabienne Courtade, corps tranquille étendu

Je choisis une année en été Pour lire les papiers collés je n’en dis pas un mot le livre m’est apparu au cours des nuits devant moi posé sur l’étagère l’année n’en finit pas septembre 2012 Il perd se voix Je tiens sa main le souffle manque il ne tient plus rien rien ne tient à moi Il s’assoit à grand-peine sur le bord du lit Dans l’échelle de douleur on peut s’installer dans la case 7 La première fois que je l’ai vu Il...