24/05/2022
Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien

Mon « corbeau » resté sur le fil (la ligne s’amenuise), le son noir et ses ailes trompeuses acheminent, lorsque loin tu parais encore, l’ombre tenace. Tu es sur le rempart, la falaise qui s’effondre. Le corbeau, son bec, ton sur ton cassé, les syllabes emmêlées des brins tordus de l’hiver. Il a neigé, plis rien n’est perçu. L’indistinct porté dans son vol, son cri. Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien , l’herbe qui tremble, 2022, p. 73.