
Première esquisse La mer se tait le ciel congestionné montre ses muscles de passe sur la lande vaste et vague où traverse la douleur et l’effroi la lumière confuse dispersée du petit jour est toujours la même l’homme piètre quelconque boit soigneusement son vin âpre et bleu il ouvre la fenêtre un nuage apatride et cucurbitacé s’avance il y a des tilleuls au parfum d’énigme une jument met bas dans une prairie rouge le silence enfin commence...