
Sous la poussière il retrouve L’ardoise d’enfance fêlée Avec les griffures intactes Proclamant sa détresse d’être Celui qui toujours demeure Au seuil du monde déchiffrable Dans l’attente d’une aveuglante Révélation ou d’un anéantissement Rien n’a changé Tout continue de se refuser Là derrière Pierre Silvain, Les chiens du vent , encres de Jean-Claude Pirotte, Cadex, 2002, p. 62.