26/03/2020
Eduard Mörike (1804-1875), Poèmes

À l’aimée Lorsqu’à te contempler je me sens apaisé Comblé, sans faim, sans voix, près de ton ssanctuaire Je crois alors tout bas entendre respirer L’ange qui te ressemble et habite en toi. Un sourire étonné et qui doute, incrédule Vient naître sur ma lèvre : est-ce leurre, illusion, Puis-je croire enfin que on unique désir, Mon vœu le plus hardi, en toi sera comblé ? Quand plonge mon esprit d’abîmes en abîmes J’entends dans l’antre noir de la divinité, Les sources du Destin au bruit...