07/10/2020
Umberto Saba, Du Canzionere

Seul Je suis seul. Nul n’écoute ou est vain tout appel aux amis dispersés. La haine brille come un glaçon, et je pense que je te verrai ce soir, toi que j’aime. Je pense : dans le jour qui révèle, dans l’ombre qui dérobe, j’ai tant fait, tant erré, pour me dire en paix quelques mots. Umberto Saba, Du Canzoniere , traduction P. Renard et B. Simeone, Orphée / La Différence, 1992, p. 63.