08/07/2012
Louis Aragon, Les Poètes

La Tragédie des poètes La chambre de Don Quichotte Comme un cheval d'os de poil et de feu sera toujours au cavalier préférable à toute monture fictive De même à celui qui ne se soucie aucunement de cavalcade et que n'émeut ni la sueur de la robe ni le hennissement Un cheval de pierre est plus grand là debout sur son socle à tout jamais qui se cabre Plus enivrant dans cette inutilité de la crinière qui bouge avec la lenteur du soleil Et cette couleur blafarde...