
Bach en automne IV Le ciel au soir est vert. À la lisière du bois les chevreuils Viennent humer au loin les villages roux de feuilles et de fumées. Bientôt, quand la nuit tombera le vent de Pologne, La brume montera des prés. Le regard du faon découvre trois lieues de plaine sans refuges. Autour du sommeil des hameaux les barrières vermoulues n’arrêtent Ni les reîtres ni la peste. Le monde dans l’espace et la durée étale sa placidité. J’ai lu...