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VII Celle beaulté, qui embellit le Monde Quand naſquit celle en qui mourant ie vis, A imprimé en ma lumiere ronde Non ſeulement ſes lineamentz vifz : Mais tellement tient mes eſprits rauiz,
En admirant ſa mirable merueille, Que preſque mort, ſa Deité m’eſueille, En la clarté de mes deſirs funebres, Ou plus m’allume, & plus, dont m’eſmerueille, Elle m’abyſme en profondes tenebres.
Maurice Scève, Délie, objet de plus haulte vertu ,
E. Scheuring, Lyon, 1862, p.8.
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CCXXI
Sur le printemps que les aloses montent,
Ma Dame et moi sautons dans le bateau,
Où les Pêcheurs entre eux leurs prises comptent,
Et une en prend, qui, sentant l’air nouveau,
Tant se débat qu’enfin se sauve en l’eau,
Dont ma Maîtresse pleure et se tourmente.
— Cesse, lui dis-je, il faut que je lamente
L’heur du poisson que...
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CLXXXIII
Voy ce papier de tous costez noircy,
Du mortel dueil de mes justes querelles ;
Et, comme moy, en ses marges transy,...
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L'ardent désir du haut bien désiré,
Qui aspirait à celle fin heureuse,
A de l'ardeur si grand feu attiré,
Que le corps vif est là poussière ombreuse ;
Et de ma vie, en...
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