15/10/2015
Thomas Bernhard, Je te salue Virgile

Octobre Sur ces amas de décombres, ne riment à rien les lamentations de la mère, à rien l'intercession du père ivrogne, à rien le récit mortuaire du lieutenant, la rébellion des cardinaux à rien, à rien la projection de l'avenir, les pleurs de tous les peuples à rien, à rien l'éther mortifié, la fin des océans... Les mâchoires enfouies je les déterre, ces avilissements, ma décrépitude, je les fais comparaître devant ma bouche dépravée, devant mon crâne...