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Cran d’arrêt   Je n’espère rien du néant Je ne garde rien de la fête et je n’oublie pas le présent Auquel il me faut tenir tête   Décroche la lumière à fond Sur cette poitrine rebelle Plus dure que la pierre où s’épanche son sang   Je ne mens que d’un œil Une trappe qui s’ouvre Sur tous les espoirs interdits Un recul plus farouche devant l’autre qui s’ouvre Une gorge plus sourde Au coude de la nuit Et puis le temps et puis la lampe Un pas qui compte sans retour Dans la rue plus de vie...

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