20/05/2025
Pierre Chappuis, Comme un léger sommeil

À contre-jour En bas : la nuit primordiale, nourricière maintient autour de moi, dense, détachée du sommeil, une marge de solitude. À sa frontière, la barrière de l’échange. Le jour se lève. Aube et vent s’infiltrent à l’envi. Bien au-dessus, en pleine course, dans une mêlée, une belle empoignade de nuages, les masses nocurnes, peu à peu désagrégées, ne feront plus obstacle. Pierre Chappuis, Comme un léger sommeil , Corti, 2009, p. 38.