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                                                           À contre-jour   En bas : la nuit primordiale, nourricière maintient autour de moi, dense, détachée du sommeil, une marge de solitude. À sa frontière, la barrière de l’échange. Le jour se lève. Aube et vent s’infiltrent à l’envi.   Bien au-dessus, en pleine course, dans une mêlée, une belle empoignade de nuages, les masses nocurnes, peu à peu désagrégées, ne feront plus obstacle.   Pierre Chappuis, Comme un léger sommeil , Corti, 2009, p. 38.

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