Étienne faure,ciné-plage,comédien,parole,geste,silence

Logeaient-ils dans la grandiloquence, le bruit sec bien réel des chaussures les ramenait, comédiens jour et nuit sur les planches — presque des étagères —, à se déplacer lentement, parole et gestes, dans une jeune ou vieille chair bientôt carne, mince à passer les portes du décor, ou tonitruante et tremblante sous le trouble du verbe en mouvement, experts à déclamer jusqu’à leur mort tout ce qu’une cervelle encore recèle — ce n’est pas là qu’il faut applaudir — la voix reprenant le dessus, les mots leur envol...

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