
« Voilà / tout finit / et commence » Il suffit d’ouvrir Ciel sans prise pour reconnaître l’écriture d’Esther Tellerman : poèmes entre dix et quinze vers, lesquels comptent rarement plus de trois syllabes, très peu ponctués mais parfois un blanc introduit une légère pause ; aucune rupture d’une page à l’autre, comme si s’écrivaient par touches les moments d’une histoire, celle peut-être d’un je et d’un tu / vous très vite présents. L’ouverture du livre donne l’impression que se poursuit un autre livre par la rupture dans une...