
La nuit engendre un silence de poix Que percent seuls les vents durs Dans les feuillages aux clochettes De plomb et les cris épris de folie D’une chouette effraie dont les yeux Brillent pour traquer une proie la nuit Meurt dans les bruits revenus elle S’effrange fragile en attendant L’aube et ses lumières en lames D’argent oxydé qui tombent dru Comme le hachoir d’un boucher Qui frappe sans discontinuer la terre Les rocs la flore la faune et l’homme Seul dans sa nudité de pluie froide Déjà un chien aboie dans le...