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Nulle part je n’habite. Je couche dans l’Absolu, Je grimpe au Nirvâna : Au temple du bois d’encens,    je joue.   Le plus souvent, je fais sans faire. Fortune et renom ? Bulles d’illusion. Si même l’océan se couvrait de mûriers, Nos esprits ne sauraient se rencontrer.   Che-Tô [fin du vi e siècle, dans La Montagne Vide, Anthologie de la poésie chinoise, III e -XI e s., traduction P. Carré et Z. Bianu, Albin Michel, 1987, p. 52.

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