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               Chant d’un merle captif           Souffle obscur dans les branchages verts. Des fleurettes bleues flottent autour du visage Du solitaire, du pas doré Mourant sous l’olivier. S’envole, à coups d’aile, la nuit. Si doucement saigne l’humilité, Rosée qui goutte lentement de l’épine fleurie. La miséricorde de bras radieux Enveloppe un cœur qui se brise.   Georg Trakl, Œuvres complètes , traduites de l’allemand par Marc Petit et Jean-Claude Schneider, Gallimard, 1972, p. 130.

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