03/05/2018
Georg Trakl, Poèmes, traduction Guillevic

Chanson de Gaspar Hauser Il aimait vraiment le soleil qui pourpre descendant la colline Les chemins de la forêt, l’oiseau noir qui chantait Et la joie de la verdure. Grave était sa demeure dans l’ombre de l’arbre Et ar son visage Dieu parla douce flamme à son cœur : O toi, homme. Le soir, en silence, son pas trouva la ville ; Sombre plainte de sa bouche : Je veux devenir un cavalier. Mais le suivaient bête et buisson, Maison et jardin...