
J'ai compté les années d'espérance et je fixe mes doigts je suis fatigué du voyage Il m'a donné la nourriture et je me suis retourné contre lui que ma vie est lamentable Le soir au moment de se séparer à la fenêtre du wagon j'ai bâillé de tout cela je n'ai plus que regrets Calmement sur une large avenue une nuit en automne respirer l'odeur du maïs que l'on grille Tellement amaigri ton corps ne semble plus qu'un bloc de révolte Combien triste l'instant où l'on se dit...