
Sonnets de Prague, XIII Tout cela qui pèse sur mon cœur quand la honte habituée aux haillons vient se parer comme un beau mensonge pour nous parler de la conscience quand le monde glisse et que le vertige nous mène presque au bord de l’abîme quand le mot patrie devient la risée et quand la canaille partage la proie quand une sangle trop bien serrée a noué les masses des corps humains pour qu’elles supportent un poids plus lourd même lorsque je m’adresse aux volets sourds aveugles et...