27/01/2016
Raymond Queneau, Fendre les flots

Bois flottés Pour, auprès des eaux stagnantes mais un peu soulevées tendues par les marées, ne pas briser les branches au-dessus des canaux assimilés il faut découvrir lucidement quelque gravure xylographie éventuelle ordonner les traits du hasard dominer les coupures abraser après l’érosion chercher enfin la forme éprouvée objet abandonné à lui-même statuette sans autre raison d’être que d’être Raymond Queneau, Fendre les flots , Gallimard, 1969, p. 54.