06/10/2020
Édith Azam, Bestiole moi Pupille : recension

Le dernier livre d’Édith Azam évoque plus ses récits en prose — Décembre m’a cigüe , par exemple — que ses ensembles de poèmes. On retrouve en effet un univers qui ne peut être plus fermé puisque limité à ce qu’éprouve un personnage féminin, Pupille, sensations et émotions rapportées par un narrateur. L’espace est réduit (« pas le moindre espace / pour déplacer les choses ») — mention est faite d’un mur — et l’on relève une notation de temps, la nuit et des étapes (minuit, trois heures et six heures du matin). Trois autres personnages interviennent dans le récit ; "Bestiole"...